Découverte du nouveau pensionnat (libre)

Dans le grand hall silencieux du pensionnat, la grande porte s'ouvrit en trombe. Un jeune homme d'une vingtaine d'année entra tout trempé dans la salle. Il balaya la neige qui restait sur ses cheveux et prit d'un frisson, se crispa pendant quelques secondes. Il vit vit la cheminée allumé qui envoyait des volutes de fumée chaleureuse qui hypnotisa Akira, qui s'avança pour se réchauffer. Il enleva tout de suite son blouson trempé et son pull.

Saleté de neige, toujours là au moment ou j'ai décidé de faire un long voyage ...

Il mis ses cheveux en arrière pour éviter que les gouttes qui perlaient sur ses pointes mouillent son visage déjà bien froid. Il s'accroupit vers la cheminée, les mains bleuies par le froid, tendues vers le feu. Il regarda le décor de la salle, impressionné mais le cœur serré par une nostalgie de l'ancien pensionnat. Ça ne sera plus pareil, il le savait mais à quoi bon retourner en arrière avec les horreurs qu'il a vécu à Tatchoum.
Il était un peu triste que l'endroit soit perdue au milieu de nulle part, qu'il n'y avait aucune grande ville à moins de parcourir plusieurs kilomètres... Mais il fera tout pour organiser des soirées digne du grande discothèque. Le regard ailleurs, il s'y voyait déjà alors qu'il ne s'était même pas installé !

Une fois réchauffé, il se releva et reprit ses affaires qu'il avait laissé en plein milieu de la salle. Il regarda interrogateur, le plan du pensionnat, énorme soit dit en passant.

Wouah! Ils ont fait fort ! s'exclama t'il impressionné après avoir parcourut quelques secondes la carte.

La porte s'ouvrit une nouvelle fois pour laisser une deuxième personne arriver et tirer Akira de sa rêverie.

William venait d'arriver à Monrocade, un endroit qu'il n'avait jamais vu de sa vie. Le criminel remarqua alors un édifice qui capta son attention. Le Will s'en approcha et ouvrit la porte d'entrée afin de faire irruption dans le hall. L'hiver, William aimait lancer des balle de neige aux gens mais ces temps-ci, il n'en avait pas le temps. Il remarqua dans le hall un jeune homme qui lui semblait familier. Il s'agissait d'Akira, qu'il avait rencontré à Tatchoum deux années auparavant. Mais le Will ne lui en voulait pas de ne pas avoir pu l'aider comme «prévu».

- Tiens, tiens ! Si ce n'est pas Akira. Ne t'inquiètes pas, je ne te ferai pas de mal cette fois-ci. je suis venu ici effectivement pour le même but ultime qu'il y a deux ans. Mais je vais essayer de jouer les gentils, donc je te fais confiance pour ne pas me trahir.

William s'approcha d'Akira en le regardant d'un air amical, mais toujours aussi sadique. Le Will avait en tête que jouer au gentil aiderait à ce qu'il ne se fasse pas démasquer.

Akira tourna la tête en direction de son interlocuteur. Il ne l'avait pas reconnu sur le coup mais en voyant ce faux sourire ... il ne put s'empêcher d'échapper un soupir.

Vous n'avez jamais fini de faire des mauvais tours aux pensionnaires à ce que je vois, vous, les démons, ou autre méchants en tout genre, répondit-il à William, souriant, comme s'il n'avait pas vu un bon ami depuis longtemps.

Que William l'ait tenu à sa merci il y a deux ans, il s'en fichait. Il ajouta toujours amicalement.

Je n'ai pas de raison de te dénoncer pour l'instant, ce n'est pas mon problème. Mais n'essaie pas de me faire entrer dans tes plans, je ne suivrai personne, pas même toi.

William avait compris que Akira ne voulait pas être son complice pour son nouveau projet. Or, le Will respecterait la décision d'Akira. Ce que le jeune homme dit en parlant des méchants fit ricaner le criminel. Ce dernier se demanda si Jack Tremblay, son ennemi juré était dans les parages. Sa haine envers le Québécois au nouvel-oeil restait la même. Puis, William eut un petit creu.

-T'inquiète pas, l'ami! je n'ai pas l'intention de t'inclure dans mes projets! Pis t'aura pas à me dénoncer, puisque je m'arrangerai pour être discret.

William était maintenant affamé! il devait manger quelque chose immédiatement. Le Will avait envie d'un bon sandwich au jambon.

- Dis, Akira! Si on allait vérifier où est la cafétéria? Mon plan diabolique présentement est de me mettre quelque chose dans l'estomac.

William trainait ses bagages avec lui en les tenant par les poignées et en ayant créé des roues en foudre afin de l'aider pour le transport.